jeudi 22 septembre 2016

Le pays du cèdre éternel (Rédaction en cours)

La fin de l'été approche, c'est  tellement triste. Adieu le soleil,  les shorts et tee shirt, le ciel bleu d'azur et le soleil chaleureux.  L'automne pointe son nez, impatient de s'inviter dans notre quotidien,  et de nous préparer à l'arrivée de son grand frère,  l'hiver.

Je décide cette fois-ci de ne pas me laisser entraîner dans la routine du quotidien,  évoquant les souvenirs des vacances passées,  et construisant des projets pour les prochaines. Bon, l'intention est bonne mais la réalité impitoyable.  Partir, d'accord,  mais partir pour quel pays? Où prolonger l'été et profiter d'un été indien, ou d'un automne doux et agréable.  Vœux pieux me dis-je en moi-même,  impossible à réaliser  sans débourser une fortune en vol, et être assommé par le décalage horaire.

Me rendant à l'évidence de l'implacable réalité j'évoquais nonchalamment le sujet autour lors d'une pause café. Et là le nom d'un pays fusa "Pourquoi n'essayes-tu pas le Liban? Il fait beau et chaud 300 jours par an, le climat est tempéré et à moins de 5h d'avion de Paris". Antoine,  qu'on appelle Tony n'était à l'évidence pas impartial car natif de la région. Mais il me vanta tant et si bien son pays d'origine qu'il éveilla ma curiosité...

Le Liban,  je n'en connaissais que les images de la tv, diffusées abondance dans les années 80, et narrant un pays déchiré par la guerre civile. A priori cette dernière est terminée depuis début des années 90.  Le reste des informations étaient un peu plus encourageantes, pas de troubles majeures depuis 90, et pays non banni du site du ministère des affaires étrangères.

Je tergiversais pendant quelques jours sur le sujet, pesant le pour et le contre, pour arriver finalement au pire des résultats l'indécision. Trop d'informations glanées par monts et vallées ont brouillé mon esprit de décision. Malgré tout,  je décidais quelques jours plus tard d'acheter le billet, sur un simple coup de tête en apparence, mais il s'agissait en réalité  une dévorante envie de m'évader.

Me voici un donc un après-midi en partance pour l'aéroport Charles de Gaulle. Confortablement installé à l'arrière d'une berline allemande, je regardais le paysage défiler.  Les immeubles gris défilaient succédaient aux barres d'HLM construites rapidement dans les années 60. Le chauffeur de taxi engagea un long monologue auquel je ne prêtais guère attention,  répondant de temps à autre par des "hmmm" ou "ahaaa?" de politesse. On arriva en moins de 25 minutes. Je réglais ma course, prit mon sac de voyage, descendit de la voiture.  

Une petite pluie froide m'accueillit. Le ciel gris et maussade d'automne cachait un soleil partit en vacances. Je souris, dans quelques heures je serai bien ailleurs  (apprécier la subtilité de la phrase qui a un double sens). Je me dirigeais d'un pas vif et décidé vers le comptoir d'enregistrement, déposais mes bagages, passais les contrôles.  Un peu plus tard,  j'étais assis attendant avec impatience le message invitant les passagers à embarquer.    

L'excitation m'envahissait au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient. Dans quelques heures je serai dans un nouveau pays, une terre vierge où je n'ai jamais mis les pieds. J'avais aussi un peu d'angoisse, cette appréhension de l'inconnu qui me prend aux tripes, cette peur de l'inconnu.  2 sentiments contradictoires qui agissaient en moi comme une boisson énergisante.

Si seulement j'avais su ce qui m'attendait

(Si vous voulez connaître la suite, envoyez-moi un petit message)

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